Aujourd’hui, c’est dimanche, je me lève à 6 heures 30, presque une grasse matinée pour moi.
Une journée que j’aborde avec le sourire.
Comme toutes les journées depuis quelques temps malgré…
malgré tout.
Je sais bien que le monde va mal et que beaucoup de personnes souffrent, mais ce n’est pas une raison pour se refuser le bonheur de vivre. (Je l’ai longtemps fait, éduqué qui plus est selon le principe doloriste chrétien, où plus tu es malheureux sur Terre, meilleure sera ta place au paradis.)
Comme d’habitude, je n’ai pas prévu grand chose, à part préparer un jus de fruits.
Je vais me laisser guider par mes envies.
Mais d’abord je passe des avocats et des tomates à l’extracteur pour récupérer leur pulpe en vue de faire un guacamole, et des carottes aussi que j’incorporerai à une salade.
Je mélange les olives de la préparation numéro deux pour qu’elles s’imprègnent bien du sel qui va en retirer l’amertume. J’y rajouterai de l’eau plus tard, et je pense que dans deux-trois jours, elles seront à point pour être mises en bocaux.
Comme hier, je délocalise la cuisine sur le balcon, le soleil est encore bas, et je me protège les yeux.
Encore un sacré tas d’épluchures en perspective, il va me falloir retourner au Roustagnon bientôt…
Je réécoute en podcast des émissions consacrées à Elisée Reclus, en prenant quelques notes.
Tout est prêt, il n’y a plus qu’à passer le tout à l’extracteur, mais l’heure a tourné et c’est le moment idéal pour aller me baigner.
Cette fois-ci, Lili m’accompagne, ce qui me rassure après l’incident d’il y a quelques jours, et aujourd’hui la mer est très calme et limpide.
Alain que nous croisons nous signale la présence de quelques méduses, mais ça ne nous arrête pas.
Je nage dix minutes, et je me réchauffe au soleil en sortant de l’eau. Une sensation plus qu’agréable.
On rentre en passant devant la villa Bagatelle toujours aussi joliment décorée.
Un passage par le parc où je fais quelques exercices.
Après le repas, nous effectuons une partie de Rummikub©, je perds les deux manches bien que j’aie tiré les jokers…
Mais, ce n’est pas grave, gagner ou perdre m’importe peu, le principal est de jouer et de m’accorder un moment de détente.
Notre voisine et néanmoins amie Nathalie, passe pour nous proposer d’aller à pied à Sanary la cité voisine et néanmoins ennemie (querelle de clocher oblige) distante de six kilomètres pour voir les illuminations à la tombée de la nuit.
Nous discutons de l’incident de la nuit passée où j’ai du monter à l’étage du dessus pour aller recadrer les gamins encore une fois livrés à eux-mêmes et qui avaient invité des copains. Ils couraient et hurlaient dans l’appartement à 23 heures passées….
Sur la route, nous croisons la parade des motards.
Le soleil est couché lorsque nous arrivons sur le port, et la lumière du crépuscule baigne l’horizon.
Hervé nous a rejoints en voiture et nous ramènera.
Nous avons de la chance, il fait très doux, et nous déambulons tranquillement malgré le monde.
Un drôle de zèbre, ou plutôt de zébu dans la vitrine d’un musée.
On rentre, encore une fois, je me suis laisser guider par l’imprévu, et je termine ce que j’avais commencé ce matin.
Je termine la journée sur une autre version du même sourire.
(J’aime beaucoup Beirut que j’ai découvert par cette chanson)
A bientôt pour de nouvelles aventures du quotidien.
© Texte et photos (sauf indication contraire) Pierre Grandmonde 18 décembre 2023
J’aime beaucoup le drôle de zigue du musée 😋
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Beirut, j’aime bien. Jolie journée. Belle(s) lumière(s).
Un dimanche plutôt actif et convivial.
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